The Hogwart's teachers RULES!

Pour une fois, son plan n'avait pas marché. Il réfléchissait. Il réfléchissait ! Alors que William commençait a gravir la colline, Lawrence lui emboita le pas.
-Hey! Attend!
-Attend moi! William!

Un grand frisson parcouru son corps. Son nom semblait sonné si différemment. C'était beaucoup trop de chose en même temps. «Ne m'appelle pas, par pitié, ne prononce pas mon nom. Me retourné pourrait être si mortel... Mortel pour toi, ou pour moi ? » Le bruit des pas de Lawrence n'était pas régulier, il n'avait donc pas changé. Bon nombre de fois il ce retrouvait les genoux écorché... Incapable de se tenir sur ses 2 jambes ! «J'abandonne» Alors que William voulu se retourné, quelque chose l'agrippa...Quelqu'un. Lawrence. Agripper l'un a l'autre, ils dévalèrent la colline en quelque secondes. Ironie du sort, lorsque leur chute s'arrêta, William se tenais au dessus de Lawrence. «Décidément, je suis chanceux dans ma mal chance. Héhé»

-Situation avantageuse pour moi, n'est-ce pas?
«En fait, ça aurait peut-être de bon côté s'il se souviendrait de moi. Pas besoin de tout reprendre à zéro.»

-Nous étions a l'école ensemble. Le gamin, toujours après toi...Tu ne te rappelle pas? Nous avons entré ici ensemble, nous nous sommes séparé ici. Et nous nous retrouvons ici.
«Espérons que le message est clair.» William donna un léger coup de tête pour replacé une mèche dérangeante, il tenait fermement les poignets du professeur. Impossible pour lui de se dégagé. Ce dernier semblait détesté la situation, mais trop paralyser pour bougé. William soupira, força Lawrence a le regarder dans les yeux, et l'embrassa. Cela ne dura que quelque seconde. Il se dégagea, et s'assit au côté de son ''ami d'enfance ''.

Cette fois, il était fier de son coup. Vraiment fier. Il envisageait déjà d'autre situation comme celle là, espérons qu'il ai plus de temps la prochaine fois. «Pas aujourd'hui, pauvre lui, il ne faut pas que je lui fasse trop peur...» Il étendit ses bras derrière lui, les genoux vers le ciel. Avec un large sourire, il contemplait les nuages. «Tiens, celui ci ressemble a un poisson...et le nuage derrière a un requin !» Il nageait en plein bonheur, sans pensé au sentiment de Lawrence. Quel égoïste...

-Je...j'ai perdu mes lunettes...

A l'entente de cette phrase, William ce retournant, resplendissant de bonheur et souffla un '' Ah ? '' On aurait dit une scène de film cliché, il ne manquait que les étoiles dans ses yeux.
Sans trop chercher, il tapota le sol, et mis la main sur les lunette.
- Je les aiiiii : ) Viens les cherchééés !

Le maladroit fit la mous, et regarda son genou. «Toujours blessés celui là...Il va finir paraplégique s'il ne fait pas plus attention !»
- D'accord, je viens te les mettre.

Il s'avança doucement, et s'assit entre les jambes de sa proie. Lentement, il posa les lunette sur le visage, et vérifia si les branche était derrière ses oreilles... « Hmm... Trop tentant...»
William mordit délicatement le lobe de Lawrence. «Whoaa, ce qu'il sens bon !»
- J'suis sur que t'as aimés ! Mais bon, j'dois me contrôlé, je te fais donc attendre pour la suite haha.

«C'est trop facile, il ne me repousse même pas ! T'es moue ! Défend toi, y'aura un peu plus d'action !» Toujours assis entre ces jambes, emprisonnant celle de Lawrence par les siennes, il contempla le visage de son vieil ami.

Lawrence allait se lancé dans ses recherche quand il entendit son "ami d'enfance" derrière lui.

" Je les aiiiii , Viens les cherchééés !"

La respiration de Lawrence devint saccadé. Mais qu'es-ce qui se passait là? Quel genre de retrouvaille c'était? Son coeur était compresser dans sa poitrine et son genoux lui faisait mal. Il ne voulait pas se retourner. Par peur? Par gêne? Il ne le sait pas. Et aussi non, peur de quoi? Mais il faut bien ; il faut qu'il récupère ses lunettes non? Ce serais étrange qu'il le lui laisse. Mais il ne bougea pas.

" D'accord, je viens te les mettre. "

Mais Lawrence ne réagi toujours pas. Il attendit seulement qu'arrive William. Le maladroit se retint à grand peine de ramener ses genoux à lui, laissant ses jambes ou elles étaient, mi-pliées mi-affaisé. Il vit d'abord un soulier noir, puis un deuxième et finallement le professeur de Défense contre les force du mal assis entre ses jambes. Avec un luxe de précotion, le brun passa ses longue jambe par dessus celle de Lawrence, emprisonant, en quelque sorte, son tronc entre ses genoux. L'autre leva les lunettes de Lawrence et les déposa sur son nez. Le sorcier frémit au contact des doigts de son collègue passant sur ses joues, près de ses oreilles.
..Le coeur de Lawrence battait la chamade. Bien qu'il fût jours, pour Lawrence l'endroit était plongé dans une inquiétante obscurité. *...arrête...* Puis, un frisson étrange parcouru tout son corps en partant de son lobe d'oreille. Il ne saurait dire si c'était agréable ou non. Non. Ce ne l'était pas. On aurait dit que la réalité de cet situation ne parvenait pas au cerveau de Lawrence. Ça a été trop vite. Pour lui, ce n'est pas William qui est là.

La noirceur l'engloutit un peu plus, comme cet fameuse soirée...

" J'suis sur que t'as aimés ! Mais bon, j'dois me contrôlé, je te fais donc attendre pour la suite haha. "

S'il avait aimé? Peut-être... Il ne sait pas. Il est trop confu pour ça. Sans s'en rendre compte, il s'était protégé de son bras et avait tenté de s'éloigner - sans grand résultat toutefois, ses jambes étant prise par celle d...d'Eward? de William? William. Oui, c'est William qui est là.
.. Sans pouvoir s'en empêcher, Lawrence se mit à trembler. Même s'il ne le voulait pas, même s'il aurait été la personne la plus normal au monde, il était impossible que le souvenir de son frène ne revienne dans une telle situation. Il se croyait guéri pourtant ; il ne s'en voulait plus. Il pencha la tête vers le sol pour faire en sorte que ses cheveux cache son visage. Il vit sa vision se troubler, se dillué sur les bords. Non! Il ne devait pas pleurer! Il réussis a empêcher les larmes de venir à lui mais son corps ne voulais cessé de trembler. À cet instant précis, Lawrence avait l'impression d'être enfermer dans la cuisine sombre ou il avait tuer son frère.

Tout semblait si parfait. Tout ce qu'il avait espérer était réalité. Lawrence était devant lui, a une tels proximité qu'il sentait la chaleur de sa bouche légèrement entrouverte. C'était seulement impensable, un rêve en chair et en os. Il était tellement aveuglé par son propre bonheur, qu'il ne remarqua qu'un bref instant plus tard que Lawrence tremblait. Il ne pouvait avoir froid ; il est tellement chaud. Le déclique ce fut en quelque secondes, et William voulu mourir. Il avait peur, peur de lui ! L'homme au cheveux d'automne baissa sa tête... Tels un vent glacial emportant les feuilles rougit, ses cheveux couvrirent son visage. Il leva les yeux au ciel, et pria Dieu de ne pas faire pleuré celui qu'il chériait tant.

Il posa une main sur la tête de Lawrence, et entortilla légèrement une mèche de ses cheveux entre ses doigts.
- Je suis désoler, j'aurais du me retenir. Mais je crois que tu ne connais pas encore tous le charme que tu possède.

William souria tristement. Malgré cette légère tristesse, il savait que ce n'était qu'une passe, que son amour lui appartiendrai.«Si tu continue, ça va m'tuer... S'il te plait, laisse moi te toucher, t'avoir qu'a moi.»

- Je t'ai donné une mauvaise image je crois. Fait moi confiance, j'suis désoler. J'te laisse tranquille maintenant.
Il tenta de ce relevé, mais cette position était difficile. Il devait passé proche du visage du professeur... En se relevant, il fixa quelque seconde le visage de Lawrence et partis a petit pas. L'air semblait frapper son visage, et non le caressé. Aucune émotion ne pouvait ce lire sur son visage, c'était une indifférence blessante. «Je suis tellement...cliché.»

Lawrence se raidit en sentant la main de William se posez sur sa tête. Elle était chaude et douce mais il ne s'en rendrait compte que beaucoup plus tard. Pour l'instant, ce contact n'avait aucun sens pour lui ; c'est à peine s'il en est conscient. Cette main, c'est la main d'Edward, son ami, son frère... Il sait que c'est faux mais est incapable de s'en persuader.

"- Je suis désoler, j'aurais du me retenir. Mais je crois que tu ne connais pas encore tous le charme que tu possède."

Choc. Ce n'est pas la voix d'Edward. Ce n'est pas la main d'Edward. Edward avait toujours les mains froides... Le visage que le professeur de Soin au créature magique pouvait appercevoir entre ses mêches n'était surtout pas celui d'Edward. Le visage qu'il voyait était triste, déçu, une pointe de remord? L'autre lui sourie... Quel sourire mélancolique!

" Je t'ai donné une mauvaise image je crois. Fait moi confiance, j'suis désoler. J'te laisse tranquille maintenant. "

*...Quoi?...* Il vit William se levé lentement, s'arrête quelque seconde devant son visage. Pendant c'est quelque secondes, Lawrence eu l'impression qu'il le fixait dans les yeux, qu'il y cherchait quelque chose. Le sorcier ferma les yeux, espèrant presque que ses paupières se colle hermétiquement. Pendant c'est quelque secondes, le souffle de William effleurait ses paupières, refusant d'être oublier. Pendant c'est quelque secondes, tout les muscle de Lawrence se détendirent.

Uniquement pendant c'est quelques secondes.

Après, nada, vide, plus rien. Le froid. Lorsqu'il rouvrit les yeux, la place qu'occupait son ami d'enfance était vide et il pouvait maintenant apercevoir les fondations de sa maison du coin de l'oeil.
L'air avait fraîchit, le soleil s'était lentement diriger vers l'ouest, et le ciel se teintait de rouge et d'or. Après que cet homme ait réveiller ses souvenirs, chambouler sa raison et dérègler son coeur, il s'en allait? Comme ça? Le laissant en proid au cauchemar et à la solitude qui obsucirait sa nuit?
Non. Il n'avait pas le droit. Lawrence ne le laisserait pas s'en allé.
Lawrence ne veux pas s'endormir...

- William, attend...

C'est deux mots, pourtant si simple venait de prendre toute son énergie... il n'arrivait plus à prononcer le reste de sa phrase. Il se releva péniblement en obligeant son coeur à cessé ses soubresault. Il se dirigea maladroitement vers les trois marche menant à sa porte, les grimpa et posa la main sur la poigné. En tournant la tête à demi, il regarda la silhouette du professeur de Défense contre les force du mal arrêter non-loin.

- Entrez...

Il avait dit cela avec une certaine hésitation, puis était entré en tenant la porte ouverte à William.

*Mais qu'es-ce que je suis en train de faire?*

Il attendait, là, plus incertain que jamais, se demandant s'il devrait préparer du thé. Il jeta un dernier regard à l'autre, pour voir s'il allait entrer. Un dernier regard à cette personne qui n'es pas Edward.

[Comme dans tout bon manga, comme dans tout bon manga...XD]

Ce vent, ce stupide vent... Comme il le détestait, comme il l'enviait. D'être toujours seul, de souffler fort quand rien ne vas pour lui. Il l'enviait d'être libre, mais pardessus tout, il l'enviait de pouvoir caresser Lawrence.
Non, il ne pouvait pas être fort a tout moment. Un refus fait toujours mal, peut importe la forme qu'il a. Celui ci le percutait particulièrement plus. Tout était tellement fade, le ciel était tellement noir...L'était-il vraiment ? Il n'en savait rien, il s'en contre fichait. Il se fichait du temps, de l'heure, du moment... Il se fichait de tout, sauf de lui. Cela l'étonnait toujours d'avantage de savoir a quel point l'amour le rendait malade. «En parlant de malade, cela n'est pas très normal d'aimé un homme...non?» S'il fallait, il se transformerait en femme, tout pour lui... S'il n'est pas son âme soeur, qui le serait ? Qui pourrait être mieux que lui ? Quelqu'un pourrait ? Il refusait.

Une voix lointaine raisonnait...
''William, attend...''

«Voila ! Je suis totalement fou ! J'entend sa voix !» Il ferma les yeux et inspira profondément... Et se retourna pour constaté s'il était toujours vivant. S'il n'était pas un mirage, une illusion, un mensonge, un rêve... S'il ne c'était pas fondu au sol...Si c'était vraiment lui qui l'appelait ainsi? Puis il expira et ouvrit les yeux.

Il se tenait devant la porte qu'il avait déjà ouvert...
''Entrez...''

Il eu un long silence autour de William...Clignant des yeux aussi vite que les ailes d'un oiseau mouche, il estompa un sourire nerveux. « Où est la caméra? La police? C'est ma fête? Un mauvais tour? » S'il ne réagissait pas bientôt, il aurait un arrêt cardiaque. « Il est fou, c'est un fou...un fou...fou...Moi aussi ? » Il avança un pied, hésitant.

- C'est un invitation ? Ou une obligation personnelle ?

C'est tout ce qu'il pu dire... C'était complètement différent pour lui. Il y avait une grande différence, une invitation était beaucoup plus rassurante... Il sourit, maladroitement, mais il sourit. Bon dieu que cette homme manipulait ses émotions avec perfection ! Par sa faute, en l'espace de quelque secondes, il passait de triste, a tellement heureux. Il avança si lentement vers la petite maison. Soi ses jambes semblait avoir été pris d'asseau par une colonie de fourmis cannibale... Soi on les avait troqué contre deux spaghettis moues.

Il avait envie de lui demander s'il était sûr, s'il avait réellement le droit d'entré. Mais il avait bien trop peur qu'il change d'idée. Son coeur battait tellement vite. L'excitation d'être dans cette cabane pleine de souvenir, imprégner de son enfance...Mais surtout par l'angoisse de cette fois ci, se retrouvé face a face a lui, alors que c'était lui qui guidait le bal.

William était maintenant a quelque pas de la porte... Il devrait passé tout près de Lawrence. Une torture mental s'en suivrait sûrement entré a l'intérieur... Il passa tout près de Lawrence, qui lui tenait la porte... Il l'ordonna de ne pas respirer, de ne pas sentir son odeur.

Rien n'avait changé de l'intérieur.Les même vieux meubles usés y était, le grand lit ou il avait toujours rêver de dormir...(Oui parce que William était assez gentil pour rentré dormir dans son dortoir quand il fuyait) Tout ça appartenait maintenant a son ami d'enfance. « Un jour peut-être...dormirais-je dans ce lit ? »

- Whoa...

- C'est un invitation ? Ou une obligation personnelle ?

"C'est de la peur" aurait été ce que Lawrence aurait pu réplique à ce moment. Il avait peur de passé la soirée seul, il avait peur d'affronté la noirceur de la nuit en solitaire, peur de s'endormir et de rêver à son frère... Peur de voir l'autre s'en allé, peur d'être ignoré dès le lendemain, peur d'être frôlé par William...

Au moment précis où le professeur de Défense contre les forces du mal entrait chez lui, il était aussi effrayer qu'un gamin devant la noirceur de son garde-robe.

Lawrence referma la porte sur le silence presque assourdisant du dehors. L'homme au cheveux d'automne s'obligea a respirer lentement, clamement, le regard rivé au ligne sinueuse imprimer dans le bois de la porte. Tout se passerais bien ; William se sentait certainement trop coupable pour partir sans que Lawrence ne l'ai congédié. La seule chose que voulait Lawrence, c'était de ne pas s'endormir. De plus, c'était une sorte de vengeance ; être obligé de rester avec une personne qui vous a rejeter doit être un suplice.

Tout en gardant une distance de sécurité avec William (un mètre ; ça doit être bon?) Lawrence se dirigea vers le foyer, vide de toute chaleur. Après y avoir mit quelques buches Lawrence sortit sa baguette et murmura le sortilège de Lacornum Inflamare. Quelque secondes plus tard, le foyer était empli de buches cérpitantes.

Le professeur de Soin au créature magique chercha sa théière et ses tasses puis prépara le thé en ignorant soigneusement le professeur de Défense contre les forces du mal. Il méritait bien de se sentir mal à l'aise pendant dix minutes! Lawrence se découvrit une joie malsaine à jouer ainsi avec les émotions de son ami d'enfance. Espoir, joie, cofusion, malaise... Plus tard, Lawrence allait se trouver horible, indécent, cruel, mais pour l'instant... Rien de tout cela ne l'atteignait.

Une fois la théière de fonte placé au-dessus des flammes, l'homme au cheveux d'automne se sentit las. Lentement, en ignorant suberbement son invité, il alla s'asseoir sur le lit. Sur son lit. Il ne proposa même pas à l'autre de venir le rejoindre où de prendre une chaise pourtant juste derrière lui.

Une boule de poil orange vint s'étaler près de Lawrence. Le félin le regardais, aguicheur, se demandant sûrement s'il mériterais quelque caresse ce soir. Le prenant dans se bras, le professeur de soin au créature magique s'appuya contre le mur. Puis, finallement, il daigna regarder William.

Toute la joie qu'il avait resentit s'effaça d'un coup. C'était là qu'il se trouvait horible, indécent et cruel. Aussi piteusement qu'un chiot que l'on venat de rabrouer, il fixa le sol. C'est le siflement strident de la théière qui le fit sortir de son malaise. Jetant un regard au foyer, il fût attaquer par la paresse.

-Euh... Vous vou...

Vous? Non, mais depuis quand il le vouvois?

- Tu voudrais bien servir le thé?

Bizarement, il n'éprouva aucun remord à se faire servir par William. En fait, cela venait de donner à l'autre l'autorisation de parler, de s'asseoir sur une chaise... Ça lui donnait l'autorisation de sourire.
Quand Lawrence pris sa tasse, il parla finallement de la raison pour laquelle l'autre professeur était là.

- Tu veux bien discuter avec moi? Il baisa d'un ton en continant : Je n'ai pas envie de m'endormir...

Alors que William contemplait la maisonnette, Lawrence semblait construire un monde invisible. Un mur semblait les séparés. Il l'ignorait avec prudence et doigté, ce qui le frustrait profondément. Il semblait vaqué a ses occupation comme s'il n'était pas là. Comme s'il n'existait pas. A cette pensé, la respiration du professeur s'accéléra anormalement, et ses mains se crispèrent. Ne sachant plus où regardé, il regrettait maintenant d'avoir accepté l'invitation d'entré. Il aurait du continuer comme si de rien n'était ! Il aurait dû il aurait dû... Être coincé dans un si petit endroit avec cette personne...Cette personne qui l'avait si adroitement détruit. William voulait mourir, se fondre au mur, devenir une peinture, n'importe quoi.

Un vague chaleur rassurante le frôla, sourcils froncés par les soucis, il tourna la tête vers le foyer. Lawrence y mettait des bûches. L'homme au cheveux orange était si frêle... Les bruches étaient tellement plus grosses que ses mains. Ses cheveux semblait se fondre au feu...Oui, si Lawrence serait un élément, il serait probablement le feu. Tout comme le feu, il est rassurent, chaleureux...Mais si mystérieux. Va t-il brûler ou réchauffé? L'approcher ou s'en éloigné ? Il est devise de ne pas jouer avec le feu... William s'y brûlerait sûrement les mains.

Lorsque l'homme d'automne se releva, le professeur resta fixer sur le feu. Les sourcils toujours froncés, il éprouvait une sorte de remord face a ce feu. Il n'avait qu'envie de l'éteindre. Il aurait eu envie de frapper un mur, lancer un vase... Mais il ne bougeait pas. Immobile comme une statue, sa respiration était normale. Il avait bien remarqué que Lawrence se faisait du thé, mais il ne voulait se retournée. Il lui faisait dos. William était totalement incapable d'éprouver tout autre sentiment que la colère. Cette sombre frustration... Frustration de ne pas être aimé !

Lawrence ne semblait pas avoir une goute de remord, de le torturé ainsi. Il devait sûrement commencer a prendre racine. Totalement le contraire du démon qui valsait d'un coté et de l'autre sans arrêt derrière lui. Le professeur semblait toujours bougé...Plus maintenant. William se tourna lentement, intrigué par l'absence de mouvement. Lawrence s'étalait sur la grand lit, amplifient la distance entre les deux hommes. « Regarde moi, je t'en pris, regarde moi. » Il ne cessait de le fixer, répétant cette phrase dans son esprit. Le professeur des soins au créature magique ouvrit finalement la bouche. Sa phrase du aussi maladroit que son regard, qui était quasi absent.

-Euh... Vous vou... Tu voudrais bien servir le thé?

«Quoi ? Quoi ! Tu voudrais que j'astique ton planché avec ma langue aussi?» Encore une fois, ses poings se crispèrent, ses sourcils froncèrent, et il soupira bruyamment. Ce n'était pas son genre...Autre fois du moins. Il mordit ses lèvres, et un de ses yeux se ferma légèrement. Alors qu'il se dirigea lentement et durement vers la théière Lawrence prononça des mots qui eurent l'effet d'un million de flèche dans son dos.

-Tu veux bien discuter avec moi? Je n'ai pas envie de m'endormir...

Il s'arrêta net de marché. Comme un contre poids, sa tête descendit, tels un effet de slow motion. Il fixa le planché, sa moue était difficile, il était tout a coup si triste.
C'était donc ça qu'il voulait ? Il avait peur ? Mais qui avait le plus peur entre les deux ! Ce n'était pas un homme, ne pas dormir ! C'était un enfant...Capricieux... William n'aimait pas les enfants...Il passa sa main dans ses cheveux, se les arrachant presque. Discuté de quoi hain?

Il saisit maladroitement la théière et se planta devant Lawrence. Il ne dit pas un mot.Le silence est l'arme parfaite. Orna le visage le plus triste au monde, il espérait faire naitre en lui des remords. Une marre de remords, un océan, engloutir tout autre pensés, pour entendre un « désolé ».

Aucune pensée cohérente ne s'affichait sur le tableau blanc qu'est l'esprit du professeur. Vide, complêtement vide. Il se sentait soudain, si fatigué... Cela ne faisait que, quoi?, six jours qu'il était a Hogwart! Pourquoi a-t-il fallu qu'ils se rencontre si tôt? Pourquoi a-t-il fallu que tout aille si vite? Pourquoi... Pourquoi cet homme avait-il l'air si triste? Pourquoi est-il comme cela pour Lawrence? C'est dément, incroyable, impossible...

Lawrence ne mérite pas ce visage, ces yeux tristes... Lawrence ne mérite pas d'être au coeur des pensée de William alors que lui-même l'avait oublier! Et Edward... EDWARD! Que venait-il faire là-dedans? Pourquoi devait-il venir lui pourir la vie? N'est-elle pas assé compliquer comme cela? Une contraction dans la poitrine l'empêche soudain de respirer. Il se sent si mal, si coupable! Pourquoi cet homme se donne-t-il la peine de continuer a espéré quelque chose de lui?? N'a-t-il pas compris, depuis tout ce temps, qu'il n'y a rien a faire d'un homme aussi pitoyable que lui? Lawrence ne mérite aucune attention, ni celle des femmes moldus dans les rues, ni celle des ses parents, de son frère aîné, ni celle de William... Surtout pas celle de William! Lawrence s'est enfermer dans des chimères, des cauchemars. Il s'est lui-même rendu prisonnier du souvenir d'Edward! Pourquoi cet homme, son ami d'enfance, s'est-il donné la peine de se souvenir de lui toute ses années...

Les poignets de l'homme au cheveux d'automne hurlèrent de douleurs pendant quelque seconde, comme si elle supliait d'être trancher a vif. Son corps lui fesait souvent cela: la poitrine douloureuse qui demande a être ouverte, la peau étrangement serrée qui ne veut qu'être arraché... Peut-être avait-il l'air morbide mais c'est l'impression que cela lui fait lorsqu'il se sent outrageusement fautif.

Pourquoi reste-t-il si obstinément silencieux? Cela le rend dingue!Tout en se débarassant de son chat, il se mit a genou sur l'épais matelas. Il était tellement frustrer contre lui-même et frustrer contre William! "Comment peux-tu continuer a espérer quelque chose de moi?" sont les mots qu'il aurait voulu hurler a ce moment.

*Pourquoi ne parles-tu pas? Pourquoi tu ne me dis pas a quel point tu es déçu?? Pourquoi tu ne m edis pas que tu t'es tromper sur moi? Que tu t'en va?! Pourquoi tu... pourquoi il me... pourqu... p...*

Alors qu'il s'apprêtait a s'excuser, qu'il allait demander a l'autre de l'oublier, qu'il n'en vallait pas la peine... Lawrence eu la pensée qu'être détester était tellement plus facile a faire que d'être aimé... Baisant légèrement la tête, observant le visage de cet homme espèrant l'aimé Lawrence pris, la pire et la plus stupide des décission de sa vie.

- Pourquoi... restes-tu ici?

Être détester est tellement plus facile a faire que d'être aimé... Il est tellement plus facile d'oublier une personne que l'on hais qu'une personne que l'on aime... Il est tellement plus simple, d'être odieux que d'être honnête...

-Qu'es-ce qui te fais croire que je suis encore le Lawrence que tu as connu?

Il est tellement plus facile de se faire oublié que de s'excuser...

Le silence était fracassant. Un seul bruit et les vitres éclaterait en verre. La situation était tellement facile...Les questions étaient si inutile. Il n'avait qu'a se laisser faire...Se laisser aimer...Ce n'était déjà pas normal d'aimer un homme, pourquoi devait t-il tout compliqué !

William sentait ses yeux vitreux, il n'aurait pas souhaité rencontré un miroir a ce moment. Sa vue semblait si grande. Ses pupilles étaient elles complètement dilaté? Alors que sa pensés était confuse il se dit que celle du professeur l'était aussi. C'était sûr...Non?

Lawrence se mit a genoux...sur le lit...Le portrait était beaucoup trop désirable, beaucoup trop beau... « Retiens toi William, mord tes lèvres. » Il baissant légèrement la tête, pour ne plus voir le visage du professeur. Pourquoi était t-il si mignon? Ses genoux plièrent légèrement d'eux même, c'était une vrai torture de le voir placé ainsi.

- Pourquoi... restes-tu ici?

William eu un sourire triste a l'entente de cette question. C'était tellement évident...tellement évident...

- Parce que tu me l'a demander...

Il n'aurait pu faire le contraire. De plus c'était perdre une belle occasion de le voir de plus proche, de respiré son air. De voir ses yeux, si banal, ses yeux qui semblait le transpercé a chaque regard. Il ne pouvait refusé cette chance, il avait tellement attendu ces moment, il en avait tant rêver ! Il toucha ses lèvres du revers de la main... Il a obtenu un baisé après tout. Juste là... Il sourit, non pas d'un sourire heureux, ni même triste, un sourire de satisfaction, avec une pointe de mélancolie.

- Qu'est-ce qui te fais croire que je suis encore le Lawrence que tu as connu?

Tout aussi évident.

- Tes genoux sont encore écorcher...

Il se sentait désoler de n'avoir jamais sus le protégé. Il pourrait se reprendre, si on lui en laisse la chance...Il n'avait que cette envie de lui sauté au cou, cette envie d'encore l'embrasser qui lui poignardait le coeur. Cette envie qui semblait le torturé de plus en plus, William aurait voulu se tortiller de douleur. Il ne pouvait pas... Il avait déjà obtenu un baisé, cela était n'était suffisant, il en voulait toujours plus! « Ses lèvres sont ma drogue, son corps mon envie... »

- Parce que tu me l'a demander...

Cette réponse eu le même effet qu'une giffle pour Lawrence.

* Quoi? Simplement pour cela? Tu te forces a rester avec moi simplement parce que je l'ai demandé?? Et si je te demandais de sautez dans un feu de camp et d'allé danser dans la forêt interdite par la suite???*

L'homme au cheveux d'automne ne pouvais pas comprendre cela. Mais comment quelqu'un peut-il être attacher à lui à ce point??? Il espérais soudain avoir une réponse plus cohérente a sa deuxième question... et il fût déçu.

- Tes genoux sont encore écorcher...

Lawrence baissa les yeux vers le genoux concerné. Il avait oublié de le soigner et maintenant il y avait une grosse tâche rouge sur son drap. Il échapa un soupir exaspéré. Il avait presque envi de pleurer de frustration. Pourquoi William avait-il l'air si sûr de ce qu'il disait? Pourquoi avait-il l'air si sûr qu'il était toujours le même, qu'il n'avait pas changé? Comment pouvait-il être si sûr qu'il en valait la peine? Pourquoi s'était-il acrocher à lui durant toute ces années...? Lawrence était ce genre de personne qui avait constament besoin d'être rassurer. Cette situation était plus qu'insuportable pour lui. Il était tellement... confu? étourdit, tellement fatigué...

Il sentit une larme coulée sur sa joue mais abregea bien vite sa vie avec le revers de sa manche. Il avait les poings serrer, et respirais par saccade. Qu'allait-il donc devoir faire pour que cette homme cesse de l'aimé? Qu'allait-il devoir faire pour se faire oublié??

Il releva la tête vers William et, cette fois, fût incapable de contenir ses larmes. Elles se mirent a déferler sur ses joues, s'amusant a faire des casacades sur les courbes de son visage. Lentement, très lentement, il tendit les bras vers William. Il emprisona son visage entre ses mains. Puis, dans un même mouvement, il se redressa et approcha le visage de l'homme a cheveux brun du siens.

Lawrence l'embrassait. Il ne comprenait pas lui-même pourquoi il faisait cela... En fait, cela n'a aucun sens, il en avait simplement envi. La sensation que lui avait procurer le baisé de William plus tôt s'était complêtement dissiper. C'était complêtement... insuportable. Lawrence n'était pas sûr que William l'aime vraiment. Il n'était pas sûr si ce n'était qu'une phase, et si cela allait disparaitre lorsque William en aurait assez. Mais Lawrence voulait bien croire que quelqu'un l'aimait pendant au moins quelques heures.

Le professeur de Soin au créature magique bascula vers l'arrière. Il voulait sentir la présence de William, sentir son souffle, son coeur. L'homme au cheveux d'automne passa ses bras autour du cou de l'autre.
Il ne voulait pas qu'il s'en aille. Il ne voulait pas qu'il disparaisse. Il voulait tellement savoir si l'autre était sincère! Il était incapable d'arrêter le flot de larmes qui seillait ses joues. Il était incapable de réfléchir: son coeur battait tellement vite!

Lawrence ne le remarqueras sans doutes jamais mais ce qui lui faisait peur, ce n'était pas Edward, ni d'être touché par quelqu'un, il avait simplement peur d'être aimé...

Un loin silence précéda ses paroles. Quelle impacte avait elles eu sur Lawrence ? La réponse ne sus tardé... L'homme au cheveux d'automne leva la tête, les joues ruisselante de larmes. William fût surpris, ses yeux devinrent aussi rond que 2 balles de golfs. Sa bouche s'entrouvrait légèrement, laissant s'échapper un son de stupéfaction. « Il...pleurs ? Mais pourquoi ! Je devrais pleuré a sa place ! Il n'y a que moi qui devrait être triste entre nous deux ! » Il ne cessait de pleuré. C'était la preuve de l'échec personnelle de William. Tout était terminé, il était hors-jeu, il ne lui restait qu'a plier bagage et partir...

Lawrence fit un movement incompréhensif. Avec un léger manque de coordination, agrippa le visage du professeur... Que..faisait...t-il? Leur visage s'approchaient avec une lenteur infinie. Il fut tellement surpris, qu'il ne pensa aucunement a fermé les yeux. Il resta fixer sur les paupière close de Lawrence. Alors c'était ça que goûtait le paradis ?... Les baisés sont bien meilleur lorsqu'il sont donné, plutôt que volé. Ses lèvres étaient douces, chaudes...

Leur corps maintenant si proche valsait vers l'arrière. Aucun mots ne pouvait décrire comment se sentait William. Il était si fébrile a l'idée de ce contact avec cet être aimé, mais si apeuré a l'idée de vaqué en terrain inconnu. L'effervescence de son corps refusa toute pensés qui pourrait nuire a cette instant. Il savourait chaque secondes plus intensément les unes que les autres. Il était maintenant au dessus de Lawrence... Quelle position agréable... Leur lèvres se décollèrent un instant, chacun reprirent leur souffle. Le visage de William n'avait toujours pas changé d'expression, la stupéfaction régnait en maitre. Un sourire de nervosité se daigna d'apparaitre sur ses lèvres... De sa mains droites, il dégagea le visage du professeur de ses lunette. Il les lâcha un peu plus loin sur le lit, pour être sur qu'elle ne les dérange pas... Leur regards s'entrecroisèrent un instant, tout deux remplis d'intensité. Tout en passant une main dans les cheveux orangé, il déposa ses lèvres a leur position initial, sur celle de Lawrence.

Son cœur allait déchiré sa poitrine. Jamais il n'avait battu a une tels vitesse auparavant. Il avait envie de se fondre au corps du maladroit... Il voulait sentir sa chaleur, toujours plus proche. Il voulait possédé son corps, ne l'avoir rien qu'a lui. Il infiltra une de ses mains froides sous son chandail, Lawrence frémit a son contact. Sa peau était si douce. William délaissa les lèvres pour s'emparer du cou. Il le couvrit de baisé, plus intense les un des autres. Sa main montait toujours, a une lenteur exagérés. Il atteignit les côtes, et découvrit sans surprise qu'elle était apparente. Il adorait se corps, il en voulait plus...Toujours plus...

Ses lèvres glissèrent jusqu'à l'oreille de son partenaire, délicatement, il souffla...
- Je t'aime.

L'air qui pénétra dans ses poumons lorsque leurs lèvres se séparèrent était d'un froid électrisant. Tellement froide que cela lui fit réaliser à quel point il avait chaud. William lui retira ses lunettes embuées qu'il avait complêtement oublié. Lawrence se sentait fièvreux, lent, pas complêtement mapitre de ses mouvements. Il avait l'impression que chaque bouffé d'air qu'il exhalait créait un petit nuage de vapeur mais ce n'était que son imagination. La main de William se glissant dans ses cheveux embrouillait son esprit, faisait valser sa raison. C'était une drôle d'impression que d'avoir de nouveau la main de cet homme sur sa tête alors que la sensation que cela lui procurait était complêtement différente de la première fois. Il ouvrit difficilement les yeux et fixa ceux gris du professeur. Plusieurs bout de pensées contradictoire déferlèrent dans son esprit, puis les lèvres si douces de son ami d'enfance revinrent se poser sur les siennes. Lawrence aurait voulu sentir le coeur du professeur battre contre lui mais les battements assourdissant du siens l'en empêchais.

Une sorte de courant électrique traversa l'esprit de l'homme au cheveux d'automne lorsque la main de William s'immiça entre son chandail et sa peau. Il trembla légèrement à ce contact, brisant momentanément le baisé. La main glacé de son ami remonta lentement sur son torse, ses doigts effleurant doucement ses côtes. Lawrence rougit violemment en songeant à sa minceur, mais William ne sembla pas s'en formaliser. Les lèvres de cet homme qui le perturbait tellement suivirent la pente de son cou, faisant éclore des fleurs de sensation sur sa peau. Le maladroit agrpia la chemise de l'homme au cheveux brun, tandis qu.il tentait de gardé ses lèvres fermées, essayant de ne pas produirent de sons étranges. Mais aucune de ces sensations ne pouvait se comparer à cele qu'il resentit en entendant le doux murmure que vint déposer son amant au creux de son oreille.



Les larmes cessèrent d'affluer, laissant la dernière d'entre elles glissée le long de la joue de Lawrence avec une lenteur exagérée. Tournant la tête sur le côté, le professeur de Soin au créature magique croisa le regard de William. Serrant son poing plus fort sur la chemise, il passa sa main libre sur la nuque de l'autre. Emmêlant doucement ses doigts au cheveux brun de William, il rapprocha sa tête de la siennes. Il suivit la courbe sinueuse de la machoir du professeur de Défense contre les forces du mal du bout des lèvres avant de les déposer dans son cou. Lawrence approcha sa bouche de l'oreille de l'autre, comme pour dire quelque chose, puis se ravisa, se contentant de lui mordiller le lobe d'oreille comme celui-ci l'avait fait plus tôt. Respirant son odeur, il ferma de nouveau les yeux.

La seule pensée cohérente qu'il réusit à avoir cette soirée là fût: "Si jamais cet homme se lasse de moi, je me briserai..."

Lawrence redéposa sa tête sur le matelas lorsqu'il sentit la main de William sortir de sous son chandail. En fronçant les sourcils, il fixa son "amant". Le tissus de son chandail glissa doucement sur sa peau, remontant vers le haut. Le maladroit compris que l'autre voulait le lui retirer et leva les bras pour lui facilité la tâche. Pendant une fraction de seconde, il eu peur. Peur et terriblement froid malgrés les bûches qui craque et brûle joyeusement dans le foyer. Se retrouver à moitier-nu devant l'autre, s'exposé librement à son regard, cela l'opressait. Le seul désir qui subsistait dans l'esprit du roux, était d'être réchauffé par le professeur. Lawrence tremblait, il le savait, c'était à peine s'il ne grellotait pas. Il avait besoin de la chaleur de l'autre contre lui, avait besoin de sa présence. Même juste au dessus de son visage, il était trop loin. Sans qu'il n'ai le temps de réagir, la langue de William vint s'attaquer à sa peau. Surpris, Lawrence ne pu retenir un gémissement, à peine audible, certe, mais assez pour le faire rougir. Il ferma les yeux pour ne pas avoir à croiser le regard de l'autre. Les lèvres de son ami d'enfance, vinrent l'effleurer, aussi douce que du velour. La sensation était exquise, inédite : exclusive. Lawrence veut la resentir à nouveau, frémir à son contact, sentir son coeur palpiter comme les ailes d'un papillon.

Il ouvrit les yeux juste à temps pour voir William penché sur lui. C'était au tour de Lawrence de fixé des paupières closes. On dirait que la sensation du baisé est accentué par le fait qu'il en voit son auteur. Maintenant, Lawrence a chaud. Si chaud, tellement chaud, il pourait fondre, s'évaporer, collé à la peau du professeur de Défense contre les forces du mal puis disparaitre à jamais dans les rayons du soleil. Il se sentait bizarre, engourdi, avide, acros.

« Aime moi…jusqu'à demain »

Cette simple phrase, le poignarda. Il avait mal, terriblement mal! C'était carrément une invitation à l'oubli. Lawrence serra les dents, ferma les yeux... William ne gagnerais jamais avec cet personne. Il est tellement facile pour le rouquin d'interprêter les mots dans un sens complêtement différent de celui qu'on a voulu leurs donner! Il est tellement facile pour lui de se faire du mal. S'il se serait écouté, il se serais tout de suite arrêté, aurait commencer à s'inquièté à douté de l'autre, peut-être même l'engueulé. Mais, en ce moment, Lawrence n'est plus lui-même. Il est un drogué, accro... Il le veux, le désir, le souhaite, le demande... Il veux William, désir son corps, souhaite sa chaleur, demande ses lèvres...

Presque en état second, le professeur de Soin au créature magique ballade ses mains sur la poitrine de son compagnon. Trouvant difficilement les boutons, il commence à déboutonné la chemise de l'autre. Elle s'ouvrait lentement, sur un horizon qu'il revait soudain de parcourir, d'explorer. Se redressant, appuyant son menton sur l'épaule de William, Lawrence fit glissé la chemise blanche du brun et la laissa tomber au sol.

- Ne t'inquiète pas...

Non... Sa voix avait-elle trembler? Peut-être, il n'en était pas sur. "Ne t'inquiète pas..." Laissez-moi rire! Cette phrase était plutôt adresser à lui-même. Parce que Lawrence était térrorisé. Complêtement, ébété. Se retrouver là, avec un homme, torses nus (tout les deux), brûlant, fièvreux, désireux... C'était dangereux. Jusqu'où allaient-ils allé? Que seraient-ils l'un pour l'autre le lendemain? Que resentiraient-ils? Lawrence se sentait traître. Il trahissait ses convictions. Il trahissait Edward. Il trahissait ses parents, son frère... Tant de chose qu'il devait briser uniquement pour cette soirée! Une soirée qui, peut-être, se conclura par la douleur. Et si... le lendemain, William découvrait que toute ces années passé à l'aimé n'aurait été qu'une perte de temps? Il est vrai que la plus grande crainte de Lawrence est d'être abandonné et blesser par la suite, mais il est bien plus effrayant de songé que cet homme soit réellement amoureux du rouquin... et déçu, et blessé à la suite.

*Pourquoi m'as-tu invité à t'oublier...?*

Les mains de Lawrence se promenèrent sur le torse de William, ses bras, son dos... Elles l'exploraient, il voulait tout savoir de lui, tout connaître. Le maladroit emprisonna l'autre dans l'étau (faible, d'accord, mais étau tout de même) de ses bras, collant leurs peau l'une à l'autre, souhaitant s'y fondre, s'y soudé, y pénétré. La respiration du roux devenait de plus en plus halètante. Murmurant, tremblant presque, il regarda son amant dans les yeux.

-J-J'ai froid...